Le 18 avril dernier, Google diffusait ses résultats pour le premier trimestre. Les résultats du second trimestre viennent de tomber et, disons-le, ont été accueillis plutôt froidement par les investisseurs. En effet, si les revenus de Google sont de 3% supérieurs à ceux du premier trimestre (à 5.37 milliards de dollars !), le revenu net est lui en (très) léger recul, de 600 millions exactement.
Plus que ces performances, qui me semblent plutôt honorables, c’est surtout l’écart entre les prévisions des analystes et les résultats effectifs que sanctionne le marché. L’action de Google a en effet enregistré une baisse de 12% pour se retrouver à son niveau le plus bas depuis 3 mois.
Si la morosité économique générale est l’un des principaux facteurs avancés, le ralentissement considérable de l’augmentation des dépenses publicitaires en ligne joue également un rôle non négligeable. A cela s’ajoutent des frais plus importants que lors de la période précédente, une situation principalement due aux frais juridiques engendrés par le différent avec Viacom et l’augmentation des investissements dans le R&D.
En soi, la situation n’a donc rien d’alarmant pour Google. Toutefois, dans cette période économiquement trouble, décevoir les analystes et les investisseurs pourrait s’avérer très dangereux. La réussite de Google a été tellement insolante que les faux pas seront de moins en moins bien tolérés. Comme pour Federer…